La remédiation cognitive, associée à la psychoéducation, est toujours précédée d’un bilan neuropsychologique (réalisé par moi ou par un autre professionnel).
La nature, la durée et les objectifs de l’intervention sont établis conjointement entre le patient et le neuropsychologue. Généralement, les séances de remédiation se déroulent à raison d’une ou deux séances par semaine et leur durée dépend de la méthode utilisée ainsi que des possibilités du patient.
La remédiation est réalisée en lien permanent avec les autres professionnels de santé qui suivent la personne ainsi qu’avec l’entourage.
Pour qui ?
Pour des personnes présentant des difficultés scolaires, personnelles et/ou professionnelles suite à une lésion cérébrale (traumatisme crânien, AVC) ou dans le cadre de problématiques neurodéveloppementales (troubles « dys », TDA-H …) ainsi que neurodégénératives (sclérose en plaques, maladies d’Alzheimer, de Parkinson et syndromes apparentés).
Pour des personnes présentant une maladie psychologique/psychiatrique (dépression, anxiété, trouble bipolaire, schizophrénie).
Les objectifs sont :
- L’amélioration de la qualité de vie sur le plan personnel et/ou professionnel.
- Le maintien ou l’amélioration de l’autonomie au quotidien.
- L’accompagnement vers une orientation, une réinsertion sociale et/ou professionnelle.
- L’apport de conseils et de connaissances au patient et à son entourage sur la maladie et le fonctionnement cognitif.
Quelles méthodes de remédiation cognitive (basées sur des études scientifiques) ?
- La restauration : rétablir un fonctionnement de même nature qu’avant l’apparition des difficultés.
- L’entraînement cognitif : afin de faciliter les apprentissages, des stratégies sont proposées et leur mise en place favorisée.
- La stimulation cognitive : les compétences préservées sont sollicitées et renforcées.
- La compensation : des aides externes sont proposées au patient afin d’aménager au mieux son environnement.
- L’éducation aux troubles (« psycho-éducation ») : permettre au patient de mieux comprendre la maladie et ses symptômes, de mieux vivre avec et d’adapter ses comportements en conséquence. Des entretiens avec un accompagnant sont conseillés afin que celui-ci comprenne également les conséquences de la maladie sur le comportement de son proche.